6 octobre 2013

Appelez-moi Jack ! - Sabrina Richard

Editions Kirographaires (mars 2012 - 1ère édition)
City Editions (novembre 2013 - nouvelle édition)
475 pages

Emma Smith, jeune chroniqueuse au New York Times, se lance sur les traces de Jack, un tueur en série, qui vient de kidnapper une fillette dans un musée pour enfants. Très vite, les événements prennent une tournure inattendue. Jack sème des cadavres dans tout New York et prend un malin plaisir à répondre à chaque article de la journaliste, n’hésitant pas à lui envoyer des informations ainsi que ses « trophées ». Le FBI est sur les dents et Emma va devoir collaborer avec les agents fédéraux. Leur plan : entretenir avec le tueur une macabre correspondance, afin de le piéger !
 
Mon avis:

Tout d'abord je tiens à remercier Sabrina Richard de m'avoir proposé de lire et chroniquer son premier thriller "Appelez-moi Jack !". Je ne regrette pas d'avoir accepté.
 
Le début est assez lent, j'ai eu du mal à entrer dans le livre. On fait connaissance avec Emma lors de son entrée au New York Times et c'est là que tout l'univers du livre se met en place. Puis tout s'accélère, on côtoie Jack dans sa tanière avec ses victimes et il s'avère être un monstre, un psychopathe et pire, un véritable serial killer, qui ne laisse rien au hasard et agit avec minutie et précision.
 
Ce qui fait l'originalité de ce roman c'est la "correspondance" que doit entretenir Emma (sans le vouloir) avec Jack, par le biais des articles qu'elle rédige sur l'affaire. Mais finalement on ne comprend pas bien pourquoi c'est elle en particulier qui a été choisie et pas un/une autre journaliste d'un autre journal. Certains éléments sont un peu invraisemblables et je trouve Emma un peu trop impliquée dans l'enquête alors qu'elle n'est que journaliste et non flic. Certes elle est placée sous surveillance policière par peur que Jack ne s'en prenne à elle, mais je n'ai pas bien compris pourquoi elle devait toujours se rendre sur les lieux des crimes, accompagnée du policier chargé de sa surveillance. Problème d'effectif dans la police New-Yorkaise?
 
Les passages relatifs au passé d'Emma permettent certes de s'attacher à son personnage, de mieux la connaître, mais n'apportent absolument rien à l'histoire en elle-même. Simplement une touche d'humanité si on peut dire, dans l'univers de ce monstre qu'est Jack. Mais ce n'est finalement pas gênant, j'aime ces romans Thrillers ou policiers qui entrent dans les détails de la vie des protagonistes. Par contre j'ai eu un peu de mal avec certains dialogues un peu légers.
 
Sinon autant vous prévenir, certains passages sont très dur à supporter. Personnellement en général que ce soit livres ou films, je suis assez insensible aux scènes un peu gores. Mais ici Sabrina Richard nous décrit ces scènes avec tellement de précision et de réalisme qu'on s'y croirait et mon estomac a tourné pendant quelques secondes à la lecture de certains passages. Bravo! Mais je vous rassure, le roman n'est PAS truffé que de ce genre de passages, donc ça va aller :) En tout cas, on a du mal à croire que ce roman est écrit par une femme.
 
Dans l'ensemble c'est un bon thriller, surtout quand on sait que c'est le premier roman de l'auteur. J'avais hâte de connaître la fin et j'ai été un peu déçue de la manière dont le dénouement s'est présenté, pour moi il manquait quelque chose. Mais croyez-moi j'ai passé un bon moment de lecture et j'espère pouvoir lire la suite, déjà en préparation "Jack a dit", qui risque d'être fort intéressante. Désolé je ne peux pas en dire d'avantage :). De plus, Sabrina Richard a éveillé mon intérêt pour les serial killer (rassurez-vous je ne vais pas m'y mettre ;)) et je prendrais sûrement quelques idées de lectures dans les ouvrages dont elle s'est inspirée pour écrire "Appelez-moi Jack!"
 

Pour info: Suite à une liquidation judiciaire chez les Editions Kirographaires, Sabrina Richard a du trouver un nouvel éditeur et "Appelez-moi Jack !" sera donc de nouveau disponible dès le mois de novembre 2013 chez City Editions. Cette nouvelle édition a été un peu retravaillée par rapport à celle paru chez Kirographaires et que je vous chronique ici.
 

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