18 octobre 2015

Les Voisins d'à côté - Linwood Barclay (Canada)

J'ai Lu
544 pages

Jusqu'à quel point connaît-on ses voisins ? La petite ville de Promise Falls est sous le choc : les Langley ont été cruellement assassinés. Seul témoin du drame : Derek Cutter, dix-sept ans, qui a profité de l'absence de ses voisins pour 
occuper la maison avec sa petite amie. Déjà connu pour de petits méfaits, il est le coupable parfait aux yeux du voisinage. Son père, persuadé - de son innocence, se lance dans une enquête haletante qui va mettre au jour de sombres révélations sur les habitants de la petite ville en apparence si paisible. 
Tout le monde a un secret à cacher...

Mon avis:

"Les voisins d'à côté" n'est pas le meilleur Thriller que j'ai pu lire, mais je l'ai trouvé quand même très bon et prenant. L'histoire est intéressante, se lit très bien et on a pas envie de lâcher le livre avant de savoir ce qui a bien pu se passer et qui a réellement assassiné les Langley.

En ce qui concerne l'histoire, le résumé en dit déjà bien assez, je ne souhaite rien ajouter.

Alors certes ce n'est pas un coup de coeur, mais je vous le conseille toute de même! Pour moi c'est un bon thriller qui a tout ce qu'il faut!  A lire sans hésitation pour les amateurs du genre!

Le caveau de famille - Katarina Mazetti (Suède)

Babel
260 pages

Désirée la bibliothécaire et Benny le paysan se sont rencontrés dans Le Mec de la tombe d'à côté. Elle dévore les livres comme les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré". Leur histoire d'amour n'est donc pas simple, mais ils s'accordent trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si ça ne marche pas, c'est terminé pour toujours. Sinon...

Mon avis :

J'avais ce livre dans ma pile depuis sa sortie en poche, donc 3 ans que celui-ci dormait bien au chaud, il était donc temps de lire cette suite du "Mec de la tombe d'à côté".

J'ai beaucoup aimé les nouvelles aventures de Benny et Désirée. Katarina Mazetti reste fidèle à elle-même avec son humour décapant et a le chic pour nous décrire des situations très cocasses et pourtant si réelles, des tranches de vie. Les personnages de Benny et Désirée sont toujours aussi attachants, même si cela faisait quelques années que je les avait quittés. 

Il est tout à fait possible de lire ce livre sans avoir lu "Le mec de la tombe d'à côté", Katarina Mazetti fournissant un petit résumé en début d'ouvrage.

Un livre que je vous conseille si vous avez envie de sourire et même de rire, tout en vivant quelques moments dramatiques et tristes.

Un livre qui parle de la vie, de l'amour d'une femme, pour un homme (et vice-versa), mais pourtant si différents.

8 mai 2015

Le syndrôme du pire

Ombres noires
352 pages

Stockholm, fin de l’été 2013. Une jeune droguée, Rebecca Salomonsson, est abattue dans un foyer pour femmes. Trois étages plus haut, dans son appartement, Leo Junker est réveillé par les lumières des voitures de police. Flic, il travaille aux affaires internes, la division la plus mal vue, celle des « rats » qui enquêtent sur leurs collègues. Suspendu depuis « L’affaire Gotland », au cours de laquelle il a commis une erreur qui a coûté la vie à un policier, rongé par la culpabilité, Leo s’étiole dans son nouveau job. Alcool, errances nocturnes, sa vie ressemble à un lent naufrage. Mais, dans le meurtre Salomonsson un indice le frappe particulièrement, qui fait ressurgir à sa mémoire des personnages troubles de son adolescence: Julia et John Grimberg. De plus, des messages énigmatiques arrivent à son portable. Et pourquoi a-t-il le sentiment diffus d’être suivi? Quand la réalité se délite, à quoi peut-on s’attendre, sinon au pire?

Mon avis:

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et leur opération "Masse critique" spéciale, ainsi que les éditions Ombres noires pour ce livre. Mais je tiens aussi à m'excuser pour le retard de ma chronique, car j'étais persuadée de l'avoir faite, merci à ma pneumonie :(

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce policier suédois et la découverte de ce jeune nouvel auteur de même pas 30 ans. L'écriture n'est pas parfaite, mais ça se laisse lire très simplement et on s'attache vite au personnage de Leo, il est difficile de poser le livre pour faire une pause. La recette classique du polar scandinave est respectée, ambiance glaciale, malgré que cette histoire se déroule à la fin de l'été, avec cette impression que le roman se déroule toujours de nuit, ce qui lui donne un aspect très "sombre". On retrouve également le héros alcoolique, tourmenté et célibataire, suspendu de ses fonctions pour bavure : Leo Juncker a tout pour succéder à des personnages comme Varg Veum ou encore Erlendur Sveinsson, mais il lui faudra bien sûr encore peaufiner et améliorer son rôle pour en arriver au même niveau ;-)

Une lecture agréable donc, avec une histoire qui tient la route, bien ficelée que je vous conseille, même si ce n'est pas le meilleur polar que j'ai lu dans le genre. Un jeune auteur à suivre!

13 avril 2015

Chiens de sang - Karine Giebel (France)

POCKET
256 pages

Ils sont là. Ils approchent.
Aboiements. Tonnerre de sabots au galop...
La forêt est si profonde... Rien ne sert de crier.
C'est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit...
Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l'hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment... Maintenant, ils sont derrière, tout près.
Quant à Rémy le SDF, s'il a perdu tout espoir depuis longtemps, c'est la peur au ventre qu'il tente d'échapper à la traque. Ils sont impitoyables, le sang les grise.
C'est le plus dangereux des jeux. Qui en réchappera ?

Mon avis:

Ce n'est pas le premier Giebel que je lis, mais le premier auquel je n'ai pas spécialement accroché, voir pas du tout ; j'ai d'ailleurs fort traîné pour le lire malgré sa petite taille (moins de 300 pages), alors qu'un titre comme "Juste une ombre", j'avais complètement adoré!

Certes les personnages principaux Rémy et Diane sont des plus attachants dans leur malheur, ainsi que certains des personnages secondaires, mais la sauce ne prend pas. Je me suis presque ennuyée et j'avais hâte de finir le livre et de connaître la fin de ces deux histoires contées en parallèle. 

Pour terminer ce très court avis, je dirais donc que si vous souhaitez faire connaissance avec Giebel, ce n'est clairement pas le livre par lequel je vous conseille de commencer...

22 mars 2015

Il était une fois en Antarctique - Malek Boukerchi (France)

First (L'Optimiste)
263 pages

Novembre 2013. Placé sur la ligne de départ, Malek Boukerchi s'apprête à courir 100 km... en Antarctique, à – 40°C, aux côtés de quatre professionnels et d'un autre coureur. Courir au Pôle Sud, c'est bien sûr un rêve d'enfant qui se réalise. Les paysages sont époustouflants et les émotions fortes. Mais, très vite, Malek se rend compte que les conditions sont plus terribles que ce qu'il imaginait : impossibilité de voir à plus de 2 mètres devant lui, obligation de sécher son équipement toutes les deux heures sous peine de se voir geler, solitude et fatigue extrême. Parcourir 100 km en 24 heures dans le froid glacial de l'Antarctique, c'est avant tout un voyage intérieur où l'on doit vaincre ses peurs, déplacer la limite de ses possibilités, se rappeler d'où l'on vient et mesurer à sa juste valeur ses accomplissements. Un an après son expérience extraordinaire suivie de près par les médias, Malek, conteur entraînant et chaleureux, nous raconte ce qu'il a vécu et transmet généreusement au lecteur la foi nécessaire pour se dépasser.

Mon avis:

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et leur opération Masse critique pour ce livre.

Malek Boukerchi, marathonien et amoureux de la nature est réellement émouvant dans ce témoignage nous contant son expérience insolite et dangereuse sur les terres gelées de l'Antarctique. Le sportif nous ouvre les portes de son cœur et nous fait part de son ressenti, de ses angoisses, de ses peurs et de ses plaisirs, vécus lors de cette expérience hors normes et sans précédent pour lui.

Un véritable voyage intérieur dans le dépassement de soi et de ses limites, un challenge, un défi, un véritable accomplissement!

17 décembre 2014

La sixième extinction - Guillaume Lebeau (France)

Marabooks
384 pages

Après "Le Troisième Pôle", Smila Sibir et Ethan Terrel vivent de nouvelles aventures dans "La Sixième extinction".

Ce duo très spécial, aux prises avec une société secrète hors de contrôle, affronte tous les dangers aux quatre coins du monde. Alors que la paléoclimatologue Smila Sibir et Ethan Terrel, un agent de la DCRI, sont en Antarctique pour tenter de sauver la base Concordia d'une attaque à grande échelle, la Centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi est ébranlée par un puissant séisme de magnitude 9 au Japon. Le même jour, la famille d'Hidehiko Nishiyama, ingénieur pour l'entreprise en charge de la centrale, est attaquée. Puis, à Séoul, le dirigeant d'un puissant empire industriel est la cible d'une exécution dans les règles, tandis que les ingénieurs d'un laboratoire de l'Environnement sont éliminés froidement à Grenoble. Machinations, meurtres, spectre d'une extinction massive qui mettrait fin à l'espèce humaine. Quelles informations détenaient ces personnes pour qu'on veuille les faire taire ? Qui tire les ficelles du complot mondial auquel s'attaquent Smila et Ethan? Quelles sont leurs chances de survie ?

Mon avis:

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et leur opération Masse critique pour ce livre, car c'est eux qui m'ont fait entrer dans le monde de Smila Sibir.

"La sixième extinction" fait suite à "Le troisième pôle" premier tome des aventures de la franco-sibérienne, à laquelle je m'étais beaucoup attachée. Si je peux donc vous donner un conseil, ne lisez pas "La sixième extinction" en premier, car l'histoire n'aurait franchement pas de sens de saveur.


Pour resituer, on est ici dans le Thriller à tendance écologique, Smila Sibir est Paléoclimatologue et étudie l'évolution du climat et le réchauffement climatique au travers de "carottes glaciaires", Ethan Terrel est agent de la DCRI. Les deux personnages vont de plus en plus se reprocher au sein de ce tome.

En Antarctique, les deux héros vont tenter de sauver la base Concordia d'une attaque à grande échelle, alors qu'une Centrale nucléaire est ébranlée par un puissant séisme au Japon. Le dirigeant d'un puissant empire industriel est la cible d'une exécution dans les règles à Séoul et les ingénieurs d'un laboratoire de l'environnement sont éliminés froidement à Grenoble. Encore une fois Guillaume Lebeau nous fait voyager à travers le monde.

Personnellement, j'ai adoré en particulier les moments se déroulant en Antarctique au sein de la base Concordia, cette ambiance glacial et ces grandes étendues... un régal... par contre j'ai bien moins accrocher aux passages "japonais". Dans l'ensemble, j'ai malheureusement moins accroché à ce deuxième tome qu'au premier, mais je suis curieuse de savoir si d'autres aventures verront le jour. A suivre donc...

2 novembre 2014

Le troisième pôle - Guillaume Lebeau (France)

Marabooks Poche
509 pages

La première enquête de Smila Sibir.

1912, au Cap Nord. Une secte dévolue à Gaïa, déesse-mère, s’apprête à sacrifier un enfant dérobé aux siens. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Sur l’île de Spitzberg, presque cent ans plus tard, Smila Sibir, paléoclimatologue, cherche à rallier la base Jean Corbel pour rejoindre son père, qui effectue des recherches classées secrètes. Dans ses bagages, des documents confidentiels.
Lorsque la base, attaquée par des hommes surentraînés, explose sous ses yeux, causant la mort de son père et la laissant dans le coma, Smila ignore qu’elle vient d’entrer au cœur d’une guerre souterraine. Une guerre menée par des puissances qui ne visent rien de moins que d’instaurer un nouvel ordre mondial. Et qui n’entendent laisser aucun obstacle sur leur route, une route qui mène jusqu’au troisième pôle...

Mon avis:


Je connaissais déjà Guillaume Lebeau à travers, entre autres, son roman "documentaire" sur le mystère du quatrième manuscrit de Millenium, que j'ai adoré, mais aussi pour avoir pu le rencontrer en 2012 lors des 24h Chrono du polar nordique du Festival Les Boréales à Caen. 

Avec la sortie de son nouveau roman "La sixième extinction" que j'ai reçu via Masse critique sur Babelio, il m'était donc indispensable de lire d'abord le premier tome des aventures de Smila Sibir, héroïne de ces romans. 

On est ici dans le Thriller à tendance écologique, genre tout à fait nouveau pour moi. Smila Sibir est Paléoclimatologue et étudie l'évolution du climat et le réchauffement climatique au travers de "carottes glaciaires". Réel bonheur, on voyage entre l'Islande, la Norvège et le Groënland (vraiment tout pour me plaire pour ceux qui me connaissent), en passant par la Russie et la Corée. Autre aspect que j'ai également adoré, les origines de Smila, moitié française, moitié russe, sa mère étant originaire de la région du lac Baïkal, est chamane et vit dans une Isba. J'ai trouvé cela vraiment intéressant.

Les personnages sont attachants et on est très vite pris par l'histoire. Les chapitres sont courts, et le livre se découpe en parties selon les lieux où se passe l'histoire, donc il est très facile de faire des pauses. Si le sujet du climat vous intéresse (très d'actualité), que vous aimez les voyages et les pays nordiques, je vous conseille fortement ce roman! Je m'attaque tout de suite à la suite, "La sixième extinction".

25 septembre 2014

Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils - Jacques Expert (France)

Le livre de poche
225 pages

Quand son fils meurt, renversé par un chauffard qui a pris la fuite, Antonio Rodriguez jure à sa femme qu'il le vengera. Tandis que l'enquête piétine, il finit par découvrir le meurtrier, un cadre supérieur de sa propre entreprise dont l'attitude lui paraît très suspecte. Pourtant, un jour, les gendarmes l'informent qu'ils viennent d'arrêter le coupable. Les preuves sont formelles, l'homme est passé aux aveux. Mais ce n'est pas le même individu. Dans ce roman à quatre voix – Antonio et sa femme, Sylvia, l'assassin et son épouse –, se noue un ballet macabre, autour du thème de l’autodéfense : qui Antonio Rodriguez va-t-il tuer ce soir ?

Mon avis:

Je voulais lire ce roman, car j'en avais entendu du bien et je trouvais le sujet intriguant et le titre original et accrocheur. Je ne suis pas déçue d'avoir essayé, ce livre se lit tout seul, l'écriture est fluide, bref un roman que je conseille. A la place d'Antonio on ferait probablement tous la même chose... notre propre justice!

Séquestrée - Chevy Stevens (Canada)

POCKET
384 pages

Annie a été séquestrée.

Elle a passé douze mois d'enfer dans une cabane perdue au fond de la forêt.
Annie est libre, enfin, mais les séances chez le psychologue lui font revivre chaque minute.
Annie est sauve, le plus dur est derrière elle.
Du moins le croit-elle...

Mon avis:

J'ai lu ce livre il y a pas mal de mois mais je n'avais pas encore pris le temps de rédiger quelque chose...

Annie travaille dans l'immobilier et organise une journée "Portes ouvertes" pour un bien dont elle gère la vente. Personne ne se présente, elle s'apprête à partir lorsqu'un homme fait son apparition... bientôt elle se retrouvera séquestrée par cet homme, qui au premier abord paraissait sympathique, mais qui s'avère finalement être un véritable malade. Annie va vivre douze mois horribles et va subir des choses difficiles à imaginer.

Pourquoi Annie est-elle victime de tout cela? Est-ce un pur hasard ou quelqu'un lui veut-il du mal? Vous le découvrirez en lisant "Séquestrée". Je ne connaissais pas Chevy Stevens et j'ai vraiment adoré ce premier roman, même si l'explication de ces souffrances et actes m'a un peu déçue, je m'attendais à autre chose, dommage! Mais dans l'ensemble c'est vraiment excellent!