«On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes
comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache.
C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est
tellement moins fatigant de s'accommoder...»
A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que
l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé?
Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père
d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière: plutôt
que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration.
Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été
capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa
belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a
tout gâché.
Mon avis:
Premier Gavalda que j'ai l'occasion de lire. Il se lit très vite et très facilement. Histoire émouvante, triste et poignante... qui peut arriver à monsieur et madame tout le monde... qu'on a peut être déjà subit ou fait subir à quelqu'un qu'on aimait... J'avoue que ce récit a réussit à me tirer quelques larmes, je m'en suis sortie toute retournée...
Lecture, facile et légère, mais ne pas lire si vous êtes en phase de déprime...
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